Le Blog de Monsieur M

Tout, et surtout n'importe quoi.

dimanche 30 août 2015

All For the Game : La nouvelle campagne Foot Locker pour les Nike KD8

Pour la sortie de la Nouvelle KD8, la basket de Kevin Durant, Nike s'est associé à Foot Locker pour produire une campagne "All For The Game" :




On croise Kevin Durant, forcément, mais aussi Zach LaVine, tenant du titre du concours de Dunk lors du dernier All-Star Week-end.

La différence avec bon nombre d'autres pubs Nike, c'est qu'ici, la star ne joue pas.
Plusieurs raisons à ça : A cause de différentes blessures, la dernière fois qu'on a vu Kevin Durant sur les parquets NBA, les gens pensaient encore que Stephen Curry était trop mal entouré pour passer le premier tour des Play-offs. Ensuite, Nike a aussi un autre objectif : vendre ses sneakers non seulement aux joueurs de basket, mais aussi aux porteurs de sportswear.

Comme d'habitude, Nike a créé toute une gamme pour accompagner ses Sneakers


Avec un produit, en l’occurrence, la KD8 "The Suit", au prix comparable à la Air Max, et une forte mise en avant, à l'occasion de la reprise du sport sur les chaines télé, et la future arrivée de l'Eurobasket, Nike tente d'imposer la mode Basket encore plus, pour exploiter un filon de plus en plus porteur.
La KD8 "The Suit"
En attendant de revoir -enfin- Kevin Durant sur les parquets, on le voit au moins à la télé. Et comme sur les parquets, ça ne vaut pas Blake Griffin, mais c'est quand même pas mal :)

La gamme KD8 est disponible sur Footlocker







mercredi 18 décembre 2013

Le Comics de la Semaine #4 : PunkRock Jesus

Cette semaine, je vous propose cette bien belle histoire de Noël, parue récemment chez Urban Comics.


Conseillé par mes amis d'Astro City, j'ai récemment fait l'acquisition de ce petit bijoux, qui, pourtant, au premier abord, ne s'adressait pas à moi. Je ne suis pas fan de Punk Rock, je n'ai pas d'admiration particulière envers Jésus, et je n'avais aucune idée de qui était Sean Murphy, auteur et dessinateur du récit.Qui plus est, le noir et blanc n'est pas forcément ma tasse de thé, et pourtant...

Pourtant, ce fût un régal du début à la fin.

Je vous fais le pitch : Pour les besoins d'une émission de télé-réalité, une jeune vierge va porter le clone de Jésus, recréé par de l'ADN récupéré sur le Saint-suaire. 
Protégé par un ancien de l'IRA, on va le suivre depuis sa naissance, à travers les années. Forcément, c'est plein de rebondissements et de surprises, mais je préfère ne pas trop en dire pour ne pas gâcher votre lecture.


A travers une idée assez répandue, le retour du messie, Sean Murphy livre une très belle critique de la société et de ses excès, ainsi que des extrémismes en tout genre. La télé-réalité, la société de consommation, les récupérations des médias, tout y passe, dans six numéros, ici compilés en un seul ouvrage.
On sent qu'il y a eu une vraie réflexion derrière le scénario, dont l'écriture s'est étalée sur plusieurs années, marquée par les événements de la vie réelle, comme l'élection de Georges Bush ou l'arrivée au premier plan de partis populistes dans la vie quotidienne Américaine.

Les dessins, en noir et blanc, sont très bons, et donnent un vrai dynamisme à l'histoire, participant merveilleusement à la narration. Jamais trop détaillés, pas trop chargés, ils laissent respirer l'image, tout en lui donnant une énergie communicative.

Petit bonus, Sean Murphy vous propose, à chaque chapitre, une chanson illustrant le récit, pour ajouter une dimension supplémentaire à l'histoire.
On n'a jamais envie de s'arrêter, tant c'est prenant, et tant les personnages sont attachants.


Au final, c'est donc un vrai petit bijou, indispensable à votre collection !


mercredi 11 décembre 2013

Le Comics de la semaine #3 : Ultimate X-Men

Imaginez les X-men, si ils avaient été inventés dans les années 2000. Finies, les décennies d'histoires à respecter. Finie, la sacro-sainte continuité. On balaye tout, et on recommence à zéro.



En 2001, soucieux de capter les nouveaux fans des mutants, qui ont découvert Wolverine, Cyclope et autre Tornade à travers le premier film de Bryan Singer, Marvel lance un nouvel univers, presque de zéro, l'univers Ultimate.
Spider-Man, les Vengeurs, et donc les X-Men en sont les premiers représentants, et ce que l'on peut dire, c'est que ça décoiffe. A la houlette, Mark Millar, l'Ecossais, tout juste sorti d'un run sur Authority, marque d'entrée sa différence avec les "anciens" X-Men. Des morts, du sang, du sexe. Enfin, pas trop quand même, puisqu'on reste dans un lectorat tout public. Mais l'évolution est là. Pendant trois ans, et trente numéros, il va en faire voir de toutes les couleurs à son équipe de jeunes mutants.



L'Arme X revisitée, une tournée mondiale, le club des damnés, le Phénix....Une bonne partie des mythes fondateurs des mutants sont totalement réinventés. De quoi relancer une machine commerciale, qui, pour une fois, saura s'arrêter juste quand il le faut.
Après Millar, l'autre scénariste superstar de Marvel, Bendis, reprend le flambeau. On se rapproche alors plus d'un blockbuster, qui est d'ailleurs le nom de la première saga des mutants sous la direction de l'Américain. Apparitions d'autres super-héros, décompression des histoires, et grosses explosions.
Mais la qualité est encore là, dans un style complètement différent.
Ensuite, c'est Brian K.Vaughan, autre valeur sure, qui s'essaie sur le titre.



Les mutants découvrent alors la réalité sur le professeur Xavier, Vont en Terre sauvage, rencontrent Lilandra  et les Shi'ar dans des conditions très surprenantes, le tout, sous l'ombre menaçante d'un Phénix qui se tapit dans l'ombre de Jean Grey. Encore des sagas de très bonne facture, avec des dessinateurs largement à la hauteur d'un titre qui vit alors de très belles heures. Vaughan quitte le titre et le laisse, lui aussi, en de bonnes maisn, celles de Kirkman, aujourd'hui renommé pour Walking Dead. Il emmènera alors doucement le titre, sans faire d'éclats, jusqu'à l’événement Ultimatum.



Un crossover entre tous les titres de l'univers Ultimate, destiné à en faire disparaître quelques uns, pour relancer un univers qui existe alors depuis près d'une décennie. Les ventes s’essoufflent, mais surtout, les grands scénaristes qui se sont succédé ont fait le tour des principales intrigues de la mythologie mutante, avec talent dans la plupart des cas.

La série s'arrête alors pour son 100ème épisode, avec la mort de certains de ses principaux personnages, tournant la page de l'univers Ultimate pour les mutants.


Pour résumer : de grandes histoires, de grands scénaristes, le tout illustré par Immonen, Bachalo, Kubert, Kaare Andrews, David Finch et bien d'autres encore. Une des plus belles pages de l'histoire des X-Men, même si elle s'est tournée dans un univers parallèle !



jeudi 28 novembre 2013

Les meilleures déclarations de ce début de saison

La saison vient à peine de débuter, que déjà, fleurissent des déclarations pleines de réalisme et d'objectivité, comme c'est souvent le cas en NBA. Petit florilège :

John Wall (Novembre 2013) :  "Je suis le meilleur Point Guard de la NBA"
Aucun palmarès, une précision au shoot plus que moyenne, une incapacité chronique à faire jouer son équipe, pourtant bâtie autour de lui. Oui, mon grand , on y croit !

Derrick Rose (Juillet 2013) : "Je suis le meilleur joueur de la NBA"
Catégorie "sans genoux" ?

Metta World Peace, après la défaite de 31 points face aux Spurs : "Si on les rejoue en finale, on sera prêts"
Oui, insiste bien sur le "si", alors.

Dion Waiters (Novembre 2013): "Je suis content. Je ne suis pas content que l'on perde. Mais je suis content".
Euh...D'accord.

Evan Turner, interrogé sur des rumeurs de transfert : "Je n'ai pas le temps de me préoccuper de ça. Je dois acheter des cadeaux de Noël et ma dinde pour Thanksgiving"
Des priorités bien établies !
Son premier tweet dans l'histoire de Twitter. Rien que ça.
Deandre Jordan, Octobre 2013 : "J'utilise Secret (un déodorant pour femme) parce qu'il est léger et ne laisse pas de traces blanches. Et je suis sur que mes adversaires adorent."
Nouvelle technique de défense : la séduction. Bien tenté !

Michael Beasley, de retour des Bahamas : "Non, mais il y a quoi d'intéressant là-bas ? Ca nous a pris une heure d'aller pour arriver de l'aéroport, et tout ce que j'ai vu, c'est une station essence"
Question de point de vue.

Steve Nash, interrogé le 1er Octobre sur le retour de Kobe sur les parquet : "Ce sera entre le début de la saison et Thanksgiving"
Et bah non.

Jay-Z, sur sa capacité à être un bon agent : "Je m'y connais en gestion de budget. J'étais dealer de drogue"

Brandon Jennings, arrivé à Detroit : "Je vais jouer avec de biens meilleurs intérieurs ici"
Larry Sanders,  son ex-coéquipier: "Il faudra déjà qu'il leur passe la balle"
Touché-coulé

Kyrie Irving : "Je vais faire beaucoup plus de passes décisives cette saison".
Il est passé de 5.9 par match à 6.1. Ca commence à combien, "beaucoup" ?

David Thorpe, analyste ESPN, sur Jason Kidd : "Ma femme pourrait aussi être 29ème de la NBA avec cette équipe. Et elle ne connait rien au basket"
Élégant, tant pour Kidd que pour sa femme.

"Mon frère joue mieux que toi" J.R Smith à Brandon Jennings, via Twitter.
Les stats du frère ? 0 point, 0 rebond, 0 minutes jouées.

Derrick Rose, en Octobre : "Je ne sais pas quand je vais retrouver mon meilleur niveau, mais je sens que c'est pour bientôt"
On y croit !

Dirk Nowitzki : "J'espère que celui qui a volé mon sac fait 2 mètres, qu'il puisse au moins porter mes beaux vêtements"
L'altruisme, jusqu'au bout !

Dirk Nowitzki, jeune papa: "Je n'ai pas de seins, donc je ne peux pas aider ma femme tant que ça"
Un homme moderne.

Metta World Peace, interrogé pour savoir s'il se sent mieux Ailier ou ailier fort: "Je ne vais pas mentir. Je me sens mieux au lit"

mardi 26 novembre 2013

Le Comics de la semaine #2 : Exiles

Il y a quelques années, les mutants étaient au creux de la vague.
Les titres se vendaient moins, et Marvel voulait relancer la machine, notamment en réintroduisant des personnages appréciés des fans, mais peu, voire pas utilisés dans les titres produits.

C'est le cas notamment de Blink, jeune mutante apparue dans l'ère d'Apocalypse, aux pouvoirs de téléportation.
Soucieux de faire monter l’intérêt chez les fans, c'est d'abord une mini-série centrée sur elle qui a vu le jour, avant, enfin, de lancer Exiles.



Le concept de Exiles ? Très simple. Des mutants, issus de réalités différentes, se retrouvent propulsés d'une réalité à l'autre, avec pour mission de "réparer" des erreurs de continuité. En gros, Sliders avec des mutants, et la possibilité de prendre tout le monde à contre-pieds en réutilisant différemment des personnages existants.

Les premières sagas, parues en France dans le magazine "Xtrem X-Men", sont terriblement passionnantes. On s'attache très vite aux personnages, même si on se rend compte rapidement que, contrairement aux séries "traditionnelles", aucun n'est à l'abri d'une mort brutale.

On se retrouve donc dans une série avec une vraie temporalité, comme le prouvent certains événements "visibles", avec des relations qui se tissent entre les personnages, le tout, porté par l'humour gras de Morph.


Le seul soucis de cette série sera le départ de son scénariste, Judd Winick, après la saga "Legacy", qui voit l'équipe évoluer sur une planète décimée par le virus Legacy, justement.
Avant cela, c'est un vrai régal. C'est magnifiquement écrit, très bien illustré, en général par Mike McKone, et c'est une série dont on aurait tant aimé qu'elle ne s'arrête jamais.
Seulement, après avoir été transmise de scénariste à scénariste, les Exiles ont perdu le sens de leur existence, et ont vu leur parcours s'arrêter, renvoyant dans les tiroirs de la maison des idées quelques uns des personnages secondaires les plus appréciés de l'univers mutant.



Si vous êtes tentés par la série, sachez qu'elle est actuellement republiée dans une édition "Ultimate", ou les deux premiers volumes contiennent toute l'oeuvre de Winnick, et la magie de nos voyageurs interplanétaires.

mercredi 20 novembre 2013

Le Comics de la semaine #1 : Incognegro

Chaque semaine, je vous présente un Comics issu de ma collection, et que je vous invite à découvrir. Marvel, DC, Vertigo ou indé, tous les Mercredis, une découverte pour vos pupilles.

Cette semaine, mon choix se porte sur un Trade Paperback, de chez Vertigo : Incognegro.


Après avoir vu "The Butler", avec Forest Whitaker, j'ai voulu me replonger dans cette Amérique de la première moitié du 20ème, pleine de contradiction, et qui tente alors de survivre à ses relents de racisme qui divisent la nation.

Et pour ça, ce récit est juste parfait. Nous sommes donc dans le années 1900, dans une Amérique ségrégationniste, ou les lynchages de noirs sont monnaie courante, notamment dans les états du sud.
A cette époque, quelques journalistes osent dénoncer ces crimes affreux, et c'est notamment le cas du héros : Zane Pinchback.
Sa particularité ? C'est un journaliste qui opère "incognegro", un Afro-Américain à la peau très claire, ce qui lui permet de passer inaperçu pour récolter les témoignages des affaires sordides dont il se fait l'écho.

Envoyé dans le Mississippi pour enquêter sur une affaire qui le concerne directement, puisque c'est son frère qui est accusé de meurtre, et menacé de pendaison.
Durant tout le récit, il traversera une population raciste et xénophobe, le poussant presque à bout, retraçant l'un des visages les plus sombre d'une Amérique qui luttait alors contre ses vieux démons, qui sont loin d'avoir totalement disparu aujourd'hui encore.


Le récit, plus ou moins inspiré de faits rééls, est très bien écrit par Mat Johnson. L'auteur tisse très agréablement une intrigue, finalement assez simple, mais qui reste agréable à lire. C'est plus ici les personnages et leur ambivalence qui font la force du récit, ou l'auteur nous brosse un portrait efficace de la ségrégation sociale, et de la manière dont la couleur de peau est utilisée pour différencier les populations.
L'histoire est construite pour se lire d'une traite, pas de cliffangher ou d'effets de manches inutiles, et l'on y gagne beaucoup.
De plus, les dessins, en noir et blanc, de Warreen Pleece, donnent une vraie dynamique à l'action, donnant véritablement vie aux personnages et aux Etats-unis du début du 20ème siècle.
Seul point noir : quelques gros stéréotypes, qui laissent parfois quelque peu songeur, bien qu'ils ne gâchent pas véritablement la lecture.

A lire donc, mais en VO uniquement, la traduction Française n'existant pas !


lundi 18 novembre 2013

Thor : Mais qui est le Monsieur bizarre à la fin ?

Cette semaine, je suis allé voir Thor : Le retour des méchants vilains pas beaux contre Nathalie Portman.
Je vous épargne mon opinion sur le film : En tant que Marvel Zombies, je peux même vous trouver des qualités dans le Daredevil de Ben Affleck.
Après le générique, comme toujours, la petite scène bonus.
Et là, on y voit Sif remettre l'un des joyaux de l'infini à un Monsieur bizarre, interprété par Benicio Del Toro :


Alors, pour moi, c'était l'évidence : il s'agit du collectionneur. Mais pour le spectateur de base qui ne le connait pas, voici une petite présentation du Monsieur.

Un super vilain mineur

Concrètement, le Collectionneur (The collector, en VO), n'est pas le méchant le plus funky du monde. Peu connu, il a fait quelques apparitions dans les Vengeurs, Spider-Man et les X-Men.
Son rôle le plus remarqué est dans "La saga de Korvac", une épopée des Vengeurs, très appréciée des lecteurs de comics :
Un alien de plus

Extra-terrestre dont la passion est la collection de reliques venant des quatre coins de l'univers, il possède aussi quelques pouvoirs : Il est métamorphe, télépathe, et immortel. Ca peut toujours aider.
Dans les comics, il récupère l'un des joyaux de l'infini (comme dans Thor 2, donc), avant que Thanos ne le lui prenne.
Thanos, tiens donc...Mais oui, c'est bien l'autre gros Monsieur qui était après le générique d'Avengers:


Ce que ça veut dire

En gros, c'est simple. Dans le premier Avengers, les méchants ont fait péter New-York. Dans le prochain, il y a fort à parier que Thanos cherchera à récupérer le gant de l'infini, qui permet de contrôler le temps, l'espace, l'esprit, les âmes, le pouvoir, et la réalité. Oui, rien que ça. 6 aspects contrôlables, soit un par joyau de l'infini.
Et soit les vengeurs l'arrêteront, soit ça ouvrira la porte au futur film sur les Gardiens de la galaxie.
En bref, un extraordinaire programme pour tous les Marvel Zombies.