Le Blog de Monsieur M
Tout, et surtout n'importe quoi.
vendredi 19 avril 2013
Build Pyramids
Le premier extrait du prochain album de N.O.R.E, qui se fait maintenant appeler "P.A.P.I".
Une production Large Professor.
jeudi 4 avril 2013
50 shades of white
Pour la première fois de leur histoire, les Clippers ont atteint la barre symbolique des 50 victoires en une saison.
Un événement qui paraissait incroyable pour une franchise, qui, il y a seulement 4 ans, était sous la barre des 20 victoires, avec un pourcentage de 76.8% de défaites lors des 82 matchs de la saison 2008-2009.
Pour bien comprendre comment ce changement radical a pu arriver, voici 50 points qui démontrent le passage de la franchise de risée de Los Angeles à championne de division. Ou presque.
50 - La fin des joueurs improbables
Cheikh Samb, Ricky Davis, Paul Davis, Fred Jones, Brian Skinner, Mike Taylor, Alex Acker... Voici un aperçu des Role Players des Clippers il y a 5 ans. Même pas de quoi disputer les Playoffs de Pro B.
49 - Un vrai plan
Alors qu'on ne savait pas sur quel pied danser à l'époque du "Golden Age", autour de Brand, Maggette, Miles et autres Richardson, époque ou l'on ne prolongeait jamais aucun joueur, aujourd'hui, le management a su convaincre notre exécrable propriétaire qu'en sortant un peu d'argent de sa poche, il ferait plus de bénéfices. Et ça a marché.
48 - Enfin un surnom
Un style de jeu aérien, des dunks à profusion, et les Clippers sont devenus "Lob City".
47 - Un vrai public
Alors que Billy Cristal et Clipper Darrell pouvaient se parler l'un à l'autre dans la salle sans être gênés par le bruit auparavant, le Staples Center se remplit dorénavant également pour "l'autre" équipe de Los Angeles.
46 - Une vraie rivalité avec les Lakers
Avant 2008, les Lakers considéraient les Clippers comme ceux qui gardaient le Staples Center chaud pendant leur absence. Depuis deux saisons, une vraie lutte pour la suprématie de LA s'est instaurée. Encore 20 ans à finir devant eux en enchaînant les titres et on les rattrape!
45 - Une progression pas à pas
Loin de penser qu'ils renverseraient la situation en un claquement de doigts, les Clippers ont pris leur temps, passant de 19 victoires à 29 puis à 32, puis à 40, pour finalement atteindre 49 l'an passé. Une progression constante, encore confirmée cette année.
44 - Savoir profiter des bonnes affaires
Le dernier Free Agent de bon niveau signé par les Clippers avant Chris Paul? Même moi je ne saurais pas vous le dire.
43 - Changer d'image
Lors d'une des fameuses sorties de route d'Iverson à Philadelphie, les Sixers l'avaient menacé de l'envoyer aux Clippers. Il s'était immédiatement excusé. Losers, vous avez dit?
42 - Avoir une vraie reporter de talent
Hello Madelyn Burke!
41 - Un vrai capitaine
Chauncey Billups, winner invétéré, meneur d'homme, champion NBA, plutôt que Baron Davis, blessé chronique, et inconstant au possible. Ca change beaucoup de choses.
40 - Augmenter le sex-appeal de l'équipe
Envoyer Chris Kaman à New Orelans aurait permis d'augmenter la population féminine de 569% les soirs de match
39 - Profiter des errements de la ligue
Lorsque Chris Paul a vu son transfert aux Lakers refusé, on a sauté sur l'occasion. Et on a su le convaincre.
38 - Finies les histoires de racisme
Ca fait un petit moment que notre propriétaire n'a pas été cité dans des histoires d'injures racistes ou de dénigrement de ses clients latinos. Espérons que ça dure.
37 - Gagner des titres
Même s'ils ne sont qu'honorifiques pour le moment, Chris Paul MVP du All star Game, Griffin vainqueur du concours de dunk, ça fait de la bonne pub.
36 - Se payer Jordan
Oui, bon, pas le vrai, mais quand même.
35 - Se faire porte parole des minorités
Une équipe qui se reconstruit autour d'un afro-américain roux albinos. Vous voulez quoi de plus?
34 - Avoir des vrais jeunes prometteurs
Il y a quelques années, on avait Yaroslav Korolev. On est même allé jusqu'à faire des amicaux en Russie pour conquérir leur marché. Depuis, il a connu 6 clubs en 5 ans. Et il n'a joué nulle part.
33 - Avoir un vrai effectif complet
Fini le temps ou notre banc avait le niveau du 5 des Bobcats, dorénavant, on a Crawford, Billups, Turiaf, Odom, Bledsoe...
32 - Garder un lien avec le passé
Faire revenir Odom juste pour se souvenir de quand c'était notre "nouveau Magic Johnson". Oui, quand il jouait meneur. Vous ne vous souvenez pas?
31 - Avoir des people dans les tribunes
Hé oui. On a une Kardashian, une vraie, qui ne sert à rien. On est presque aussi superficiels que les Lakers maintenant!
30 - Passer à la télé nationale
Avant Blake Griffin, en France, je n'ai le souvenir que d'un seul match diffusé sur Canal, face aux Wolves, un soir ou Georges Eddy avait failli faire une attaque en voyant les systèmes offensifs mis en place. Dorénavant, on passe sur ESPN, et régulièrement sur les ondes Françaises.
29 - Un vrai grand coach
Ah, non, pardon, ça, toujours pas.
28 - Gagner des gros matchs
Il y a 5 ans, on battait les Raptors 4 fois, ça représentait 25% de nos matchs gagnés de la saison. Aujourd'hui, on a battu les Spurs, les Lakers, le Thunder, le Heat.... Ca fait bizarre.
27 - Etre reconnus
Voir les Clippers cités comme prétendants au titre dans la presse spécialisée au début de saison, ça fait du bien. Ca change de toutes ces années ou on était les Bobcats de l'Ouest.
26 - Ne pas voir nos joueurs tremper dans des histoires louches
Maggette et la drogue, Miles et les armes à feu, Kaman et les cauchemars des enfants... Fini tout ça. Dorénavant, nos joueurs sont les parfaits petits gendres idéaux.
25 - Avoir un vrai marketing développé
Il y a 5 ans, on ne pouvait acheter qu'un seul maillot sur le shop des Clippers, celui d'Elton Brand. Aujourd'hui, ils proposent même celui de Ryan Hollins.
24 - Ne plus être cité dans les rumeurs de déménagement
"Les Clippers à Anaheim", "Les Clippers à Sacramento", "Les Clippers en NBDL". Fini. Maintenant, c'est les Kings qui doivent partir de Californie.
23 - Ne plus hésiter à trader nos joyaux plutôt que de les laisser filer
Là ou beaucoup de nos jeunes joueurs partaient à la fin de leur contrat, on a su ne pas se faire avoir cette fois, en n'hésitant pas à échanger Eric Gordon notamment.
22 - Se comporter comme une grande franchise
Pas de sentiments ici, Gordon et Kaman ont appris qu'ils étaient tradés dans le bus les ramenant d'une action caritative avec l'équipe. Alors, la classe ou pas?
21 - Faire oublier la saison 86-87
Oui, 12 victoires en 82 matchs, 14.6% de victoires. Merci aux Bobcats de 2012 et à leur fabuleux 10.6%.
20 - Etre capable de trader tout et tout le monde
Les Lakers ont tradé Shaq, les Celtics pensent à trader Pierce, nous, on a failli envoyer Clipper Darrell, notre supporter N°1, aux Mavericks. Qui dit mieux?
19 - Drafter intelligemment
Avant 2005: Olowokandi, Melvin Ely, Korolev, Lorenzen Wright....
Depuis 2005: Al Thornton, Deandre Jordan, Eric Gordon, Blake Griffin, Eric Bledsoe.
Changement, vous avez dit?
18 - Squatter les Top 10 pour faire peur aux adversaires
Mozgov, Perkins, Brandon Knight. Maintenant, quand on dunke, les adversaires s'écartent. Ca facilite le travail.
17 - Rester nous-même
L'homme qui a tout bâti, qui a su gérer, faire les bons choix, Neil Oshley. Et bien on l'a laissé partir aux Blazers. Sereinement. A la Clippers.
16 - Profiter du Dwightmare
Pendant que chez les voisins, les joueurs se battent, D12 arrive en fin de contrat, les Playoffs ne sont toujours pas assurés, et que l'ombre du Zen Master plane sur eux, on peut travailler sereinement pendant que les médias portent toute leur attention sur les Lakers.
15 - Ne pas oublier qu'on aurait pu être les Raptors
Oui oui, lorsque la franchise était basée à Buffalo, il y avait tellement peu de public que des matchs ont été joué au Canada. Alors qu'on avait le MVP de la ligue. On a échappé au pire.
14 - Faire disparaître les blagues sur les Clippers
"Comment appelle-t-on, 12 millionnaires qui regardent les finales NBA à la télé chaque année? Les Clippers" , "Comment appelle-t-on un Clippers avec une bague de champion? Un voleur"....
13 - Gagner des matchs à l'extérieur
Pendant longtemps, les Clippers étaient surnommés les "Opossum", parce qu'ils étaient toujours "Dead on the road". Cette saison, le bilan est de 21 victoires pour 17 défaites. Les Opossum prennent les passages protégés dorénavant.
12 - Être dans des rumeurs de transfert de Hall of Famers
Il y a quelques années, on se battait pour faire signer Boniface N'Dong. Cet hiver, on a failli récupérer Kevin Garnett.
11 - Savoir conserver notre sens du ridicule
Aller perdre à Toronto, ça craint. Mais quand en plus Butler feint de faire un high five pour voler le ballon et aller marquer alors qu'on a 25 points de retard, ça prend des proportions épiques
10 - Ne pas se préparer pour les Play-Offs
On est tellement habitué à ne pas les disputer, qu'à un mois du début des choses sérieuses, l'équipe n'a ni défense solide, ni rotation installée, ni jeu offensif de demi-terrain efficace. On est large, Vinny, on est large.
9 - Avoir des joueurs dans Team USA
Griffin, Billups, Paul. Imaginez ça il y a 5 ans, on aurait envoyé qui? Dan Dickau, Smush Parker et Brevin Knight?
8 - Faire le travail correctement jusqu'au bout
Ils se sont moqués de nous durant des années. Ils nous ont raillés, hués. Cette saison, en battant une dernière fois les Lakers, on peut les priver de Play-offs. Ce qui serait le signe d'une saison réussie.
7 - Gagner un premier titre
Les Clippers vont plus que probablement remporter leur division pour la première fois de leur histoire. Un premier titre, une première bannière, sous le toit jaune et mauve du Staples Center.
6 - Concourir pour les récompenses individuelles
CP3 dans la first Team all NBA, Jamal Crawford en course pour être le meilleur 6ème homme...
C'était quand notre dernière récompense individuelle? Bobby Simmons il y a 10 ans?
5 - Savoir garder l'âme de la franchise
Partir sur les chapeaux de roues, s'afficher comme des prétendants au titre, puis s'effondrer après le All Star Break. Losers for Ever.
4 - Les Clippers font rire, mais plus de la même manière
Avant, on avait des mecs qui se faisaient des antennes sur la tête quand ils marquaient un panier. Maintenant, nos joueurs font des pubs, s'inventent des frères et passent dans des shows de comédie pendant le lock-out.
3 - Une vraie attractivité
Jamal Crawford, Grant Hill, Chauncey Billups, Caron Butler.... Je vous mets au défi de réussir à les attirer dans NBA2K8.
2 - Blake Griffin
Un joueur capable de créer un buzz suffisant pour convaincre Chris Paul de nous rejoindre, capable de remplir la salle à lui seul, et qui sait rester modeste en roulant en Kia. MERCI BLAKOUNOUNOU!
1 - Chris Paul
Un joueur capable de manager l'équipe, d'influencer positivement les choix du management, capable de gagner des matchs à lui seul, et qui permet d'attirer d'autres bons. MERCI CP3!
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