Le Blog de Monsieur M

Tout, et surtout n'importe quoi.

jeudi 27 juin 2013

Christopher Meloni n'est plus derrière les barreaux

Un regard dérangeant, des mimiques déroutantes, un comportement de psychopathe affirmé...Dans Oz, Christopher Meloni, aka Chris Keller, a livré une partition qui a contribué à faire de lui la star qu'il est aujourd'hui devenu.


Dans un des plus intenses trios amoureux de l'histoire de la télévision, sa relation avec Tobias Beecher et Vern Schillinger a passionné le monde durant les 56 épisodes retraçant la vie des détenus d'Emerald City.
Jouant le rôle ambigu d'un tueur en série bisexuel, tantôt amoureux, tantôt prédateur, mais constamment dérangé, il a mis en avant des qualités d'acteur lui permettant de rebondir avant même l'arrêt définitif de la série de HBO.
Initialement plus porté vers les comédies, c'est donc finalement un rôle plus "dramatique" qui le portera sur le devant de la scène.

Diplômé d'histoire, féru de développement corporel (il a notamment été coach sportif au début de sa carrière), et adepte des petits boulots improbables (dans la construction ou encore videur), il a, comme beaucoup, fait ses premiers pas à la télévision via la publicité, comme ici, pour Macdonald's, à l'époque ou la coupe mulet était encore la norme : 


Rapidement repéré par HBO, pour qui il travaille dès 1984, il enchaîne les rôles dans des sitcoms et des téléfilms, et débarque sur le grand écran en 1994, jouant un garde du corps dans "Trou de mémoire" (Clean slate).
Vu également dans l'armée des 12 singes, ou Las Vegas Parano, c'est donc en 1998, à partir de la seconde saison de Oz, qu'il va véritablement se révéler.
Tueur psychopathe, manipulateur, violent, il deviendra rapidement une icone gay, avant de conquérir un public bien plus grand, grâce à son duo avec Mariska Hargitay dans "New-York : Unité spéciale" (Law and order : special victims unit)


Après 12 ans de bons et loyaux services, et des apparitions dans des films comme les fameux "Harold et Kumar", son personnage disparaît du casting de la série, ce qui lui laisse plus de temps pour le cinéma.

Gràce à cela, il se retrouve, depuis quelques semaines, à l'affiche dans Superman : Man of Steel, de Zack Snyder, ou il est l'une des seules satisfactions du film.
Dans un rôle bien moins profond et moins théâtral, il interprète le Colonel Hardy, qui combattra Superman avant de se ranger à ses cotés.



Enfin libéré de son image de prisonnier, libéré de ses obligations à la télévision, il s'offre peut être, enfin, l'opportunité de briller sur grand écran.